slt qlq peut m'aider svp la consigne c'est sa Sujet : Imaginez-vous posté(e) à un étage supérieur : en vous inspirant du poème de Baudelaire (et du texte de Gra
Question
la consigne c'est sa
Sujet : Imaginez-vous posté(e) à un étage supérieur : en vous inspirant du poème de Baudelaire (et du
texte de Grand Corps Malade « Vu de ma fenêtre » - séance 1), décrivez, dans une première partie de
votre poème, ce que vous voyez en contrebas puis, dans une seconde partie, la rêverie que cela vous
inspire.
Consignes d'écriture :
- Votre poème devra comporter 20 vers
- Vous utiliserez des rimes suivies et vous privilégierez l'alexandrin.
- Créez des images à l'aide des figures de style comme la comparaison, la métaphore, la personnification..
Slamez votre texte sur la musique de « Dimanche soir » de Grand Corps Malade, guitare solo de Bruno
Dias (Youtube).
1 Réponse
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1. Réponse zoldyckkillua
Les deux mains au menton dedans mon pigeonnier
Qui au deuxième étage est bien haut situé
Je verrai la grand place le quartier piétonnier
Ses célèbres pavés le beffroi élevé
Il est plaisant de voir penché sur le balcon
Pareil à la fourmi le tout dernier piéton
Et demain je verrai dans les vasques superbes
Fleuries et colorées de grandes fleurs en gerbes
Et quand viendra l'hiver et ses charmants flocons
Au travers de la vitre je verrai les glaçons
L'été viendra bientôt avec lui les terrasses
Ce sera plus joyeux me voilà qui rêvasse
Celui qui se penche, depuis son balcon, sur l'avenue qui
s'étire entre les rangées d'immeubles, voit beaucoup
plus de choses que le piéton minuscule qui regarde devant lui.
Derrière chaque fenêtre fermée vit la vie, se cachent des
secrets, s'étouffent les rires d'enfants. Les appartements cossus des premiers étages s'enorgueillissent de
ferronneries galbées, les derniers étages sous les toits logent des servantes ou des rapins qui rêvent de gloire.
Les rez de chaussée s'animent quand les boutiques ouvrent les volets et les chalands s'arrêtent et se laissent tenter. Une inconnue arrive, de son pas de statue, elle est en grand deuil mais lève aussi les yeux. D'un signe de la main, je salue la passante et je rêve déjà d'une aventure charmante.
M^ais le temps est un démon qui tente et me laisse pantois. Le poète sait bien que les heures sont comptées et le spleen revient avec ses cauchemars